Remarque sur la région métropolitaine de Montréal en 2006

Les régions métropolitaines dans le monde sont délimitées par les déplacements quotidiens des travailleurs. Ces déplacements sont appelés « migrations pendulaires » ou navettage en démographie. Au Canada, les limites des régions métropolitaines de recensement (RMR) sont déterminées par le navettage d’au moins 50% des travailleurs de la périphérie vers le centre, et d’au moins 25% en sens inverse. C’est le phénomène de l’étalement urbain qui oblige à repousser les limites des RMR du prochain recensement à partir des informations obtenues au recensement précédent.

Sept localités ont été ajoutées au territoire de la région métropolitaine de Montréal de 2001 pour constituer celui de 2006. Il s’agit des localités suivantes : au Nord, L’Épiphanie (Ville), L’Épiphanie (Paroisse) et Verchères ; au Sud, Côteau-du-Lac, Les Côteaux, Saint-Zotique et Sainte-Martine. Selon Statistique Canada, si ces ajouts avaient été faits en 2001 plutôt qu’en 2006, la population de la région métropolitaine de Montréal aurait été de 3 454 752 personnes au lieu de 3 426 350. Il s’agit là d’une différence de 28 400 personnes, soit 0,8% en plus (Statistique Canada, 92F-0138-MIF-2003-002).

Dans mon ouvrage Diagnostic démographique de l’état de la francisation au Québec (1) commandé par la Commission Bouchard-Taylor, j’ai omis d’ajuster les données en fonction de cet ajout en 2006. Les lecteurs intéressés par cette étude devront être vigilants aux pages 39 à 42.


(1) Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles, Montréal, 2008, 85 p., édition en format pdf.